COMPOSTER, OUI, MAIS POURQUOI ?
La nature a une façon ingénieuse de gérer ses déchets. En forêt, par exemple, lorsque les feuilles ou les fruits tombent sur le sol, un formidable mécanisme s'enclenche. Des micro-organismes se mettent au travail, transforment ces matières et les restituent à la terre pour le plus grand bien des végétaux. Avec le compostage, c'est ce processus naturel que nous reproduisons en transformant des déchets organiques (ménagers ou végétaux) en une matière semblable au terreau. Le compost vient nourrir la terre naturellement, permettant ainsi d'obtenir de meilleures récoltes sans ajout de produits chimiques.
QUE MET-ON DANS UN COMPOST ?
Le secret réside dans l'équilibre des couches de matières vertes et de matières brunes. Riches en azote, les matières vertes sont les déchets de cuisine (épluchures de légumes et de fruits) ou de l'herbe fraîche, tandis que les matières brunes, riches en carbone, sont les déchets organiques du jardin (feuilles mortes, brindilles), mais aussi du carton, des coquilles d'oeufs...
Ce qu'il faut éviter : les pelures d'agrumes, les restes de repas, les sacs non biodégradables.
Bon à savoir : on peut couper tous les ingrédients du compost en petits morceaux, voire les broyer, afin qu'ils se décomposent plus vite.
QUELLES SONT LES ÉTAPES DU COMPOSTAGE ?
- Il vous faudra avant tout trouver un emplacement et un contenant, même s'il est tout à fait possible de réaliser son compost à même le sol, à l'ombre. Sinon, vous pourrez utiliser un composteur (acheté ou fabriqué), ou même fouiller un trou peu profond dans la terre.
- Faites des couches en alternant des déchets bruns et verts.
- Tournez régulièrement le compost si besoin. Certains systèmes, lorsqu'ils sont bien aérés ne nécessitent pas cette manoeuvre.
Le compost sera mûr au bout de 2 à 6 mois. Attendez qu'il soit grumeleux, de couleur brune, avec une bonne odeur de terre de forêt.