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07 juil. 2022
Balade dans l'ouest avec anne ga

EURO FOOD

Chaud les boulettes

« Ce que j’aime particulièrement chez Euro Food, c’est que non seulement leurs boulettes sont hyper bonnes mais la dame est hyper sympathique aussi. Je me souviens qu’un dimanche de grosse pluie, elle est venue me servir dans ma voiture. C’était vraiment réconfortant que de déguster des boulettes chaudes sur place dans ma voiture sous une pluie battante. » raconte Annega. 

Euro Food, c’est tout à fait ça. La première chose que l’on apprécie, c’est qu’il est situé sur la plage de Flic en Flac. Donc, en matière de cadre, on est servi. La seconde, c’est que sur leur tableau, il y a mille et une propositions. Des boulettes, des sandwichs, des riz frits, des mines frits spécial agneau, des crevettes aigres douces, du magic bowl poulet, œufs, crevettes ou veg…Bref, tout ce qu’on aime. 

Enfin, et c’est sans doute, ce qui nous enthousiasme le plus, c’est que Padmini et Reza Maudarbocus, les maîtres des lieux sont des plus charmants. Avec un réel attachement au goût. 

Lorsque Reza nous titille les narines avec son parfum de combava et de romarin. Lorsque Padmini nous raconte son plaisir à choisir avec soin ses légumes au bazar d’Abercrombie. Lorsqu’ils nous racontent leur point d’honneur à s’approvisionner en mines et boulettes, à Ti Rivière…On comprend vite qu’on a affaire à des passionnés.

De Pailles où ils habitent à Flic en Flac où ils bossent, c’est tout un périple. Mais qu’importe, ils attachent de l’importance à la qualité des matières premières. En passant, si leurs boulettes remportent autant de succès, leur bouillon à base de poisson frais y est pour quelque chose.

Et puis, il y a Sanjeev, le neveu qui fait aussi partie de l’aventure. Et lui a cuisiné des années pour un grand restaurant et a permis à Euro Food de passer d’une petite roulotte où l’on vendait des rotis/caris à un snack cabane plus diversifié. 

L’agitation permanente qu’il y a devant Euro Food est la preuve que la réputation de l’enseigne n’est plus à faire. Ces gens-là font leur métier avec une réelle sincérité. Et c’est sans doute le meilleur des ingrédients. Normal que ça fasse 20 ans que dure cette aventure culinaire.

CHEZ ANGELO

Manze lakaz au resto

Ca fait 11 ans qu’Angelo a créé cette adresse atypique et savoureuse. Et faut dire que son snack cache bien son jeu, là posé en bordure de route juste avant l’école primaire en direction de Flic en Flac. Quelque part Chez Angelo ne rentre dans aucune case. 

D’abord, il n’ouvre que le soir. Ensuite, en jour de semaine, il passerait presqu’inaperçu avec ses volets fermés. Mais heureusement pour les passants qu’il y a les week-ends. Le vendredi, samedi et dimanche, c’est grillade sous la varangue. Ce qui permet de repérer le lieu. 

Et puis du mardi au jeudi, on y mange manze lakaz. Diri kari, pour reprendre les mots d’Angelo, le tenant du snack qui est aux fourneaux avec sa femme, Gilberte. Une formule qui marche visiblement auprès des habitués. Ils entrent et ils demandent « kinn kwi ». Et là, selon les jours,  on vous répondra « Lenti rouz, frikase brinzel, toufe sousou, rougay pwason sale. » ou encore « Bouyon bred, rougay la viann ek pom de ter frir. ». 

« C’est très spécial chez Angelo. Ce que j’adore, c’est qu’on peut y manger des plats bien mauriciens, un peu comme à la maison, lorsque je vivais chez mes parents. Du riz, du dholl et du poisson salé ou du kari poul, c’est toujours très bon. », confie Annega.

Après, il y a aussi du riz frit, du mine frit, d bol renversé. Et là encore, c’est une autre success story. « Je crois que c’est une question de « lame ». Je n’ai pas de compétences, juste l’amour de la cuisine, c’est inné. » explique Angelo. 

S’il peut paraître intimidant par son franc-parler, il se développe vite une complicité entre les clients et Angelo. Certains arrivent et sortent eux-mêmes les tables du restaurant pour s’installer à l’extérieur. Ce qui en dit long sur l’esprit de l’enseigne et de ses hôtes. Au fait, vous a-t-on dit qu’en journée, Angelo vend des légumes dans sa petite épicerie juste à côté ?

KENZI BAR

Gadjak et relax !

Des  rouleaux de printemps au poulet ou au fromage. Du poulet croustillant ou des ailes de poulet Buffalo. Des burgers au poulet peri-peri ou des burgers bœuf ou des burgers végétariens. Des paninis. Au Kenzi bar, la carte est short but sweet. Les goûts sont là. Chaque assiette est préparée avec soin et finesse.

C’est surtout l’atmosphère en toute décontraction qui donne envie de prolonger la soirée. Une ambiance à la fois intime et festive, avec sa petite musique de fond. Seggae, reggae, séga et même maloya…nos oreilles sont cajolées. 

« Je vais régulièrement au Kenzi bar le vendredi pour casser une pose, prendre un verre  et me détendre.  J’adore ses gadjaks. Et j’aime son l’ambiance, c’est un endroit root. » raconte Annega. Pendant longtemps elle a assisté là-bas à des p’tits concerts d’artistes émergents et elle rêvait d’être à leur place. « C’est chose faite cette année puisque que j’ai commencé mon Island Tours au Kenzi bar en avril. »

Au Kenzi Bar, on adore aussi le cadre, son côté rustique et artistique. Ses couleurs chaudes, son didgeridoo au mur, ses fauteuils en rotin, ses chaises en métal, ses décos en bois flotté. Tout appelle à la convivialité. Et on découvre un autre joli huis clos dans l’arrière-cour : le jardin tout aussi charmant. Là où Kenzi Bar accueille aussi (quand c’est permis) des artistes émergents pour des concerts.

Kenzi Bar, c’est le genre d’endroit où les gens trinquent joyeusement. Et parfois on se retrouve dans  des Quizz nights ou des Game nights, organisées par atomic games. 

Et le meilleur pour la fin : Nishal Naga, le patron qui a repris les rênes du Kenzi Bar il y a quelques années. Ce pharmacien qui a exercé pendant plus de dix ans en Afrique du Sud est un hôte vraiment accueillant qui vous met tout de suite à l’aise.  Une adresse chaleureuse.