Des aliments qui glissent, cognent, collent, coulent, résistent, pétillent. Des aliments qui dansent en bouche et qui influencent notre expérience culinaire…  

Toute cette palette de sensations : le gluant du lalo, le croquant de la carotte crue, le mou des céréales plongées dans le lait, le crémeux des yaourts, le pâteux de la patate douce bouillie, l’élasticité de la mozzarella, le croustillant des chips, le fibreux de la viande, la douceur lisse des flans, la légèreté des mousses, le collant des bonbons au caramel…   

Dans l’univers des textures, tout est question de consistance et de ressenti. Chaque texture offre une expérience unique. Façonnée aussi par notre histoire personnelle et nos préférences individuelles.  

D’ailleurs, si l’industrie alimentaire se penche sur la création de nouvelles textures, ce n’est pas pour rien.  Si les protéines végétales arrivent à imiter la texture de la viande, c’est pour enrichir notre expérience sensorielle. 

Mais attention, à ne pas confondre la texture avec le goût (sucré, salé, amer, acide, umami), qui lui est perçu lorsque l’aliment est en contact avec nos papilles. Les arômes sont les odeurs perçues par notre nez et contribuent à l’expérience globale de la saveur.